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L'inventaire de la série V rédigé par Maurice Pigallet et publié en 1910 ne comprenait que six articles concernant les congrégations religieuses : un pour les congrégations masculines (37V) et cinq pour les congrégations féminines (38V). Quatre autres articles furent rajoutés après les années 1930. L'analyse de l'ensemble était très sommaire et ne rendait pas compte du contenu réel des liasses.
Le classement a donc été totalement repris. La répartition en deux sous-séries distinctes des congrégations masculines et féminines a été abandonnée car non réglementaire et ne prenant pas en compte les documents généraux. Les archives donc été toutes réunies en une seule « sous-série » (37V) et divisées en trois parties :
Notes
Cet inventaire est moissonné selon le protocole OAI-PMH par les Archives de France pour le portail francearchives.fr
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Biographie ou Histoire
La congrégation des sœurs de la Charité est fondée en 1799 par Jeanne-Antide Thouret, originaire de Sancey-le-Long. Dès sa création, elle a une double vocation : les soins aux malades et aux miséreux et l’instruction des filles. La première école ouvre à Besançon rue des Martelots en 1799. La maison-mère s’installe en 1812 au 131 Grande Rue où elle se trouve encore actuellement. Jusqu’au début du XXe siècle, les Sœurs ont joué un rôle important dans les campagnes où leurs nombreux établissements se composaient en général de deux ou trois sœurs qui assuraient les fonctions d’institutrices et de garde-malades. En ville et dans certains bourgs, elles se consacraient aussi à des établissements plus importants : hôpitaux, hospices, orphelinats, pensionnats, fourneaux économiques … Ainsi elles furent appelées à assurer le service de l’hospice départemental de Bellevaux à partir de 1802, de l’hôpital Sainte-Croix de Baume-les-Dames à partir de 1805 et du petit hôpital paroissial de Montbenoît créé en 1841. Il est impossible de citer tous les établissements où elles œuvrèrent. Voici une sélection par localités des principaux dont il reste une trace dans les archives.
Besançon127 Grande Rue (ancien hôtel Clermont acquis en 1852) : pensionnat de jeunes filles, puis clinique chirurgicale du docteur Hyenne dite clinique Clermont.
129 Grande Rue : foyer de jeunes filles (transféré en 1956 au 18 rue de la Cassotte).
1 rue Champrond : fourneau économique.
Saint-Ferjeux : avant l’application de la loi de 1901, école et service des malades, asile pour sœurs âgées et maison de campagne pour les novices qui y séjournent environ cinq mois dans l’année ; à partir de juillet 1902, à mesure que les écoles sont laïcisées, un grand nombre de religieuses, souvent très âgées, sont obligées de rejoindre la maison-mère vite saturée ; la maison de Saint-Ferjeux devient alors exclusivement maison de retraite. En 1904, les novices sont envoyées dans l’immeuble de la rue Fontaine-Argent, désaffecté comme pensionnat, et qui devient une annexe de la maison-mère.
Saint-Vincent des Chaprais, avenue Fontaine-Argent et rues de la Cassotte et des Deux-Princesses : école, pensionnat et orphelinat devenu, après la laïcisation, une maison de retraite et un noviciat.
Maîche : hospice de charité géré par deux sœurs garde-malades.
Malbuisson : établissement fondé en 1877 ; il comprend un orphelinat où sont élevés gratuitement vingt orphelines et une école primaire privée fréquentée par 12 élèves en 1902 ; soins aux malades assurés par deux sœurs.
Mandeure : garderie et école de filles.
Montbéliard : établissement fondé en 1845 et dédié à la visite des malades indigents, à l’enseignement primaire pour jeunes filles jusqu’au brevet supérieur, avec des salles d’asile (210 élèves en 1902).
Le Russey : hospice de charité desservi par 3 sœurs en 1810.
Seloncourt : visite des malades à domicile, école avec internat et orphelinat ; 26 orphelines, 8 à 10 sœurs en 1910.En dehors de ces établissements, les Sœurs de la Charité œuvrèrent également dans bien d’autres écoles primaires et maternelles de Besançon et du département, à l’école normale d’institutrices du Doubs (de 1849 à 1880), dans les petites classes du collège Saint-François-Xavier, au préventorium de Bregille et de Superbregille (de 1918 à 1968), à l’institution Notre-Dame… Elles tinrent aussi des garderies pour enfant d’ouvriers, notamment aux Près-de-Vaux.
La congrégation a largement essaimé en dehors du département, notamment en Haute-Saône, où elles assuraient entre autres le service de l’orphelinat Bourdault à Vesoul, mais on les retrouve également dans bien d’autres départements
Documents en relation
Voir aussi : 37V39-41 et 37V47.
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Présentation du contenu
Contenu des dossiers : demandes de renseignements, rapports, notamment sur les troubles liés aux fermetures, avis des municipalités, décrets de rejets d’autorisation, ordres faits aux sœurs de se disperser et de rejoindre leur maison-mère, listes des sœurs, rapports de gendarmerie et du commissaire de police, notifications d’arrêtés de fermetures, constats de fermetures, certificats médicaux, coupures de presse, correspondance.
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Mode de classement
Classement alphabétique par communes.
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Amancey (1902-1903). Arc-et-Senans (1902-1903). Arc-sous-Cicon (1912). Audincourt (1902-1903). Auxon-Dessous (1902-1903). Avoudrey et Sancey-le-Long (1904-1907). Bolandoz (1902-1903). Bourguignon (1902-1903). Chamesol (1907). Charquemont (1912). Chapelle-des-Bois (1912). Chenecey-Buillon (1903-1904). Clerval (1902-1904). Corcondray (1902-1903). Dampierre-les-Bois (1902-1903). Dampjoux (1902-1903). Fesches-le-Châtel (1902-1903). Les Fourgs (1912). Frasne (1912). Glay (1902-1903). Guyans-Durnes (1902-1903). Hérimoncourt (1902-1903). Indevillers (1904). L’Isle-sur-le-Doubs (1910-1912). Jougne (1912). Labergement-Sainte-Marie (1912). Liesle (1904). Levier (1902).
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