37V Congrégations religieuses

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Cote/Cotes extrêmes

37V1-76

Date

1716-1933

Organisme responsable de l'accès intellectuel

Archives départementales du Doubs

Biographie ou Histoire

Introduction historique

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Présentation du contenu

L'inventaire de la série V rédigé par Maurice Pigallet et publié en 1910 ne comprenait que six articles concernant les congrégations religieuses : un pour les congrégations masculines (37V) et cinq pour les congrégations féminines (38V). Quatre autres articles furent rajoutés après les années 1930. L'analyse de l'ensemble était très sommaire et ne rendait pas compte du contenu réel des liasses.

Le classement a donc été totalement repris. La répartition en deux sous-séries distinctes des congrégations masculines et féminines a été abandonnée car non réglementaire et ne prenant pas en compte les documents généraux. Les archives donc été toutes réunies en une seule « sous-série » (37V) et divisées en trois parties :

  • Documents généraux : d'une manière générale, lorsque cela a été possible, les archives ont été regroupées par congrégation et par établissement (voir 37V13-76). Sont réunis dans cette partie les documents communs à plusieurs, voire à toutes les congrégations. Ils sont organisés en suivant chronologiquement l'application de la législation concernant les congrégations religieuses.
  • Congrégations masculines : elles ont été regroupées selon leurs buts. Sont donc distinguées les congrégations enseignantes (cinq), celle vouée à la prière et au travail manuel (une seule), celles enfin constituées de prédicateurs et de missionnaires (cinq).
  • Congrégations féminines : elles ont été également regroupées selon leurs buts. Sont donc distinguées les congrégations enseignantes et / ou dédiées aux soins des malades (quinze), celles vouées au redressement moral et à la réhabilitation (trois) et enfin celles purement contemplatives (une seule). Le regroupement des congrégations féminines vouées à l'enseignement et au soin des malades au sein d'une même partie s'explique par le fait que bien souvent les unes et les autres assuraient cette double fonction. C'est particulièrement le cas des Sœurs de la Charité. Quant aux Sœurs hospitalières de Saint-Jacques, elles ne se contentaient pas de soigner les pauvres malades mais elles dispensaient également un enseignement primaire et ménager au sein de leurs établissements. Ces congrégations vouées aux soins des miséreux avaient compris que la lutte contre la pauvreté passait par l'instruction de la jeunesse. Enfin certaines sœurs de congrégations purement enseignantes se reconvertirent comme garde-malades après la loi de 1904 ; ce fut le cas des Visitandines. Il est à signaler que plusieurs congrégations féminines ont ou ont eu leur maison-mère dans le Doubs : les Sœurs hospitalières de Saint-Jacques (Besançon), les Sœurs de la Charité (Besançon), les Sœurs de la Sainte-Famille (Besançon), les Sœurs de la Retraite chrétienne (Les Fontenelles), les Sœurs du Saint-Nom de Jésus et de Marie (Grandfontaine puis Montferrand). Les Sœurs hospitalières de Saint-Jacques, les Sœurs de la Charité et les Sœurs de la Sainte-Famille essaimèrent largement dans d'autres départements, ce qui explique la présence dans les archives les concernant de nombreux documents ayant trait à des établissements situés hors du département du Doubs.

Notes

Cet inventaire est moissonné selon le protocole OAI-PMH par les Archives de France pour le portail francearchives.fr

Cote/Cotes extrêmes

37V28-76

Date

An IX-1932

Cote/Cotes extrêmes

37V28-72

Date

1806-1937

Sœurs de la Retraite chrétienne

Cote/Cotes extrêmes

37V60

Date

1836-1930

Biographie ou Histoire

La congrégation des sœurs de la Retraite chrétienne a été fondée aux Fontenelles (canton du Russey) en 1789 par l’abbé Antoine-Sylvestre Receveur, curé de la paroisse, dans le but d’offrir à tous un lieu de prière et de retraite. Très tôt la communauté s’oriente vers l’hébergement et l’instruction des petites filles pauvres. La congrégation est dissoute en 1793 et le bâtiment, détruit, sera reconstruit à partir de 1836. L’école est transférée en 1903 sur le territoire suisse, à Cerneux-Péquignot. A partir de 1903, sont reçues, surtout en hiver, une vingtaine d’enfants pauvres, orphelines ou autres, gratuitement ou à très bas prix ; elles apprennent les travaux de couture. Une sœur est employée à la visite des malades et des infirmes nécessiteux ainsi qu’à la préparation des remèdes. Les religieuses exercent le commerce de lingerie car la maison n’a aucun revenu. Une école ménagère voit le jour après la seconde guerre mondiale. Elle sera ultérieurement transformée en lycée technologique. En 1864, une succursale a été créée à Blamont ; elle ferme en 1904. Le bâtiment est racheté par le Conseil général en 1913 pour le transformer en un hospice de vieillards, annexe de l’hospice de Bellevaux, qui n’ouvrira ses portes qu’en 1925.

Présentation du contenu

Reconstruction du couvent des Fontenelles, différend entre le maire et le curé (1836). Renseignements demandés par le ministre des Cultes sur l’établissement des Fontenelles : correspondance (1880, 1886). Demandes et rejets d’autorisation légale des établissements des Fontenelles et de Blamont (1901-1903). Demande d’autorisation légale à titre hospitalier pour l’établissement des Fontenelles (1903-1922). Liquidation des biens de la congrégation, enquête sur les immeubles susceptibles d’être utilisés par les services publics (1910-1911). Taxe d’accroissement, renseignements demandés par le directeur de l’Enregistrement et des Domaines (1928-1930).